La mer des crises est une mer lunaire de forme ovale. Elle nous apparaît pourtant ronde comme on le voit sur la photo à cause de la perspective. D’un diamètre de 563 km au nord et de 620 kilomètres au sud, elle est, le fruit d’un choc avec une météorite. La collision date du nectarien qui est une période géologique qui va de 3 920 à – 3 850 millions d’années. Comme toutes les autres mers lunaires, sa surface plate est due à la remontée de magma qui a suivi le choc et qui a rempli le cratère.
D’après Wikipédia, le nom « Mare Crisium » a été donné par l’astronome et jésuite Italien Giovanni Battista Riccioli « en fonction du temps météorologique, car il croyait qu’elle correspondait au temps qu’il faisait sur terre. »
Je ne vous cache pas que cette explication me semble un peu brumeuse, voire incompréhensible, donc si quelqu’un peut m’éclaircir je suis preneur. Est-ce que le mot latin « crisium » a un rapport avec la météo ? Je n’en sais rien et je n’ai trouvé aucune explication sur le net.
3 cratères importants sont à l’intérieur de cette mer : Yerkes, Picard et Peirece.
Au sud-est se trouve le « Promontarium agarum » qui, comme son nom l’indique, est un promontoire montagneux qui s’élève à 4 000 mètres d’altitude et qui fait 70 kilomètres de diamètre.
La sonde russe Luna 15 s’y est écrasée le 21 juillet 1969.
Luna 23, elle, s’y est posée au cours du mois de novembre 1974, mais l’alunissage se passa mal. La sonde glissa sur un rocher et bascula. Elle ne put donc réaliser sa mission qui était de rapporter des échantillons lunaires.
Une dernière sonde, Luna 24, s’y posa le 18 août 1976 sans encombre et put ramener des fragments de roche lunaire sur terre.
Mer du nectar (Mare Nectaris)
La mer du nectar est une petite mer lunaire située sous la mer de la tranquillité et la mer de la fécondité. Sur sa gauche se trouvent les trois cratères Théophile , Cyrille et Catherine. Au sud, on peut voir le cratère Fracastor dont le rempart nord a été détruit par la lave qui a formé Mare Nectaris.
Sur la droite de la mer s’élève la chaîne montagneuse nommée par l’astronome allemand Johannes Heinrich von Mädler,« Montes pyranneus » en hommage à la chaîne des Pyrénées qui sépare la France de l’Espagne . Certains sommets qui composent cette chaîne s’élèvent à 3 000 mètres d’altitude.
3 octobre 2022