Présentation
Les coccinelles sont des insectes de l’ordre des coléoptères et de la famille des coccinellidae.
Cette famille compte plus de 6000 espèces dans le monde. Mais la plupart vivent sous des climats chauds. On en trouve 200 espèces en Europe et à peine plus de 120 en France .
Les coccinelles ont un capital sympathie qui fait qu’on est toujours heureux de les voir au jardin. D’abord parce qu’elle annonce la belle saison, mais aussi parce qu’elles rendent service au jardinier en régulant les pucerons dont elles se nourrissent . On dit qu’une seule d’entre elles peut avaler jusqu’à 250 pucerons par jour.
Description
Les coccinelles sont des insectes pourvus d’ une carapace ronde et souvent colorée. Celle-ci est formée par les élytres qui sont des ailes cornées qui ont pour fonction de protéger les ailes qui se trouvent dessous. Lorsque l’insecte est en l’air, elles sont relevées et participent à la stabilité du vol.
La face ventrale des coccinelles est plane et pourvue de 6 petites pattes. La carapace lisse et le dessous plat donnent à la coccinelle un avantage sur les prédateurs, il suffit qu’elle replie ses pattes sur une surface plate et, telle une pierre lisse, elle devient quasiment imprenable. Cet avantage lui est notamment très utile dans son combat souvent rude avec les fourmis .
Les deux espèces ont en effet une relation privilégiée avec les pucerons qui les amène régulièrement à se battre entre elles . Les coccinelles les mangent alors que les fourmis les élèvent pour se nourrir du miellat qu’elles fabriquent. On comprend donc qu’elles ne peuvent pas s’entendre.
La couleur de la carapace est également un signal (aposématisme ) qui prévient les prédateurs que les croquer serait une mauvaise idée .(voir chapitre couleur).
Les coccinelles sont des coléoptères
La carapace qui protège les ailes (les élytres) est d’ailleurs ce qui caractérise l’ordre des coléoptères dont font partie les coccinelles .
« Coléoptère » est composé des mots « Koleos » étui et « ptéron » aile . il regroupe tous les insectes qui possèdent deux ailes durcies qui servent de fourreau et de protection aux deux autres ailes plus souples qui servent au vol.
L’ordre des coléoptères est aussi celui qui comporte le plus grand nombre d’espèces recensées, soit près de 390000 espèces décrites. Si l’on ajoute les espèces pas encore découvertes, les entomologistes estiment qu’il pourrait y avoir dans le monde 1,5 million d’espèces dans la grande famille des coléoptères . Les ailes durcies qui les caractérisent et les protègent sont une des raisons du nombre important des coléoptères et l’on ne compte plus les prédateurs qui se sont cassé les dents dessus . .
Le groupe constitue plus de 25 % des êtres vivants et plus de 40 % des insectes connus font partie de cet ordre.
Le nom « coléoptère » a été créé par le philosophe grec Aristote dans les 350 av. J.-C.. Avec son histoire des animaux, il est le premier homme à avoir eu l’idée de classer les êtres vivant. Le naturaliste Carl von Linné Linné a repris ce terme lorsqu’il a entrepris dans les années 1700 de nommer systématiquement tous les animaux, les végétaux et les minéraux qui existent sur terre.
Alimentation
Elle varie selon les espèces . Beaucoup se nourrissent de pucerons, mais les choses sont un peu plus compliquées, car elles ne se nourrissent pas de tous les pucerons. Certains pucerons peuvent être toxiques pour comme le puceron du sureau ( Aphis sambuci)qui est toxique pour la coccinelle à sept points . Il faut dire que ces pucerons accumulent dans leur corps les toxines proches du cyanure contenues dans la plante sans en souffrir ce qui n’est pas le cas des coccinelles qui essayent de les croquer .
Mais le nombre des espèces de pucerons est si grand que les coccinelles finissent toujours par trouver à se nourrir . Les larves de coccinelles qui ont peu de mobilité mettent un certain temps à avaler leur proie alors qu’il suffit d’une minute pour qu ‘une coccinelle adulte la mange.
La nourriture préférée de ces coccinelles est le puceron, mais elles peuvent manger aussi des acariens ou des larves de chrysomèle et quelques autres invertébrés lorsque le puceron se fait rare.
On dit que ces coccinelles qui se nourrissent de pucerons, les plus nombreuses, sont des insectes aphidiphages
Mais les coccinelles ne sont pas que carnivores . Certaines espèces sont phytophages et ne se nourrissent que de végétaux. Ces coccinelles se nourrissent des feuilles, des fleurs des tiges ou des racines des plantes.
Certains spécialistes pensent que le régime végétarien devait être le régime originel des coccinelles et que leur alimentation se serait modifiée après avoir ingurgité par hasard les pucerons qui se trouvaient sur les feuilles.
du rosier (Macrosiphum rosae)
Parmi les coccinelles végétariennes, on pourra encore distinguer celles qui apprécient les champignons ? Celles-ci seront nommées les coccinelles mycophages .
Mais comme souvent il ne faut pas enfermer complètement les espèces dans des schémas trop rigides . Nombre de papillons de nuit vivent le jour et quelques punaises végétariennes peuvent aussi manger des pucerons .
La couleur
Les coccinelles peuvent être de différentes couleurs, mais ont souvent des couleurs vives qui signalent aux prédateurs que les manger ne serait pas une bonne idée. Elles peuvent être très amères, voire toxiques. Ce phénomène coloré pour prévenir d’un danger s’appelle l’aposématisme. On le rencontre chez de nombreux insectes comme les frelons, les abeilles , les punaises , etc.
Pour se défendre, les coccinelles utilisent aussi l’autohemorrhé ou la saignée réflexe. Le phénomène est assez impressionnant puisqu’elles se mettent à « saigner » des articulations.
Il ne s’agit pas ici véritablement de sang, mais de l’hémolymphe qui est l’équivalent du sang chez les arthropodes et le liquide dans lequel baigne les organes de l’insecte.
L’hémolymphe est riche en alcaloïdes toxiques. Il a un gout âcre très désagréable et dégage une forte odeur qui fait fuir le prédateur .
Étymologie
Le mot coccinelle dérive du latin « coccinus » qui veut dire « écarlate ». Le nom fait référence à la couleur rouge des élytres de certaines coccinelles.
Cycle de la coccinelle
Comme tous les coléoptères, le cycle de la coccinelle passe par 4 stades.
Après l’accouplement qui se déroule au printemps, la femelle pond ses œufs sur le revers de feuilles où se trouvent des pucerons. Les œufs sont repartis par petits paquets. Aussitôt écloses, les larves se mettent à manger les pucerons .
Certaines espèces de coccinelles pondent des œufs fertiles et d’autres stériles . Ces derniers seront consommés par les premières larves qui éclosent si elles ne trouvent pas assez de nourritures pour survivre.
La larve est le deuxième stade par lequel passe la coccinelle. Si le stade adulte est connu par le plus grand nombre, sa forme larvaire est souvent méconnue. Durant ma carrière de paysagiste, j’ai dû plusieurs fois expliquer à des clients inquiets qu’il ne fallait surtout pas les détruire, que ces petites larves étaient des coccinelles en devenir et que loin de causer des dégâts elles étaient surtout très utiles pour nettoyer les plantes des pucerons.
La pupe du latin pupa poupée est le troisième état par lequel passe les coccinelles . Il est le stade intermédiaire entre la larve et l’adulte. il correspond au stade de la chrysalide chez les papillons . Durant ce stade les coccinelles ne peuvent pas bouger .
Le 4 -ème stade est l’était adulte définitif qui a été nommé imago par Linné, car les juvéniles sont enfin à l’image des parents.
La carapace de chitine de la pupe (l’exuvie) se fend et une coccinelle en sort .
Selon les espèces, leur durée de vie peut aller de quelques semaines à deux ans . Celles qui vivent le plus longtemps doivent donc hiverner.
Les coccinelles et les fourmis
Coccinelles , fourmis et pucerons entretiennent des relations qui ne sont pas toujours simples et qui sont même presque toujours conflictuelles. La raison ? : les fourmis élèvent les pucerons, comme on élève les vaches, pour récupérer le miellat sucré qu’ils rejettent alors que les coccinelles mangent les pucerons .
Qu’est-ce que le miellat ?
Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes. Mais les pucerons qui ne bougent pratiquement pas n’ont pas besoin de la grande quantité de sucres qui est contenue dans cette sève . Ils ont surtout besoin des protéines qui leur permettent de gérer la forte natalité de leur espèce .Le puceron doit donc filtrer sans cesse la sève pour en extraire les protéines et rejette tout le reste sous forme de déjection . Mais une déjection haut de gamme qui contient de grandes quantités de sucre, de protéine , de vitamine et de minéraux . Les fourmis en raffolent et viennent boire les gouttes transparentes excrétées par les pucerons à même leur derrière .
Le problème c’est que les coccinelles , elles , mangent les pucerons. Les femelles coccinelles viennent même pondre leurs œufs au milieu des pucerons pour que les petits, à peine éclos, puissent les dévorer. On comprend pourquoi les deux espèces rentrent souvent en conflit .
Le paysan qui trait ses vaches tous les matins prendrait très mal qu’un voisin vienne les tuer directement dans son champ pour en faire des brochettes .
Comment attirer les coccinelles dans son jardin
Il faut en premier lieu cesser tous les traitements chimiques (pesticides ou glyphosate) auxquels les coccinelles sont particulièrement sensibles. La moindre pulvérisation de chimie pourrait les faire disparaitre de votre jardin .
Il faut bien sûr aussi apprendre à reconnaitre leurs larves . En 30 ans de métier, je ne compte plus les clients qui m’ont demandé d’éradiquer « ces sales bestioles » dans leurs arbustes en ignorant qu’il s’agissait des larves de coccinelles . Et c’est vrai que la larve ne ressemble en rien à l’adulte. Comme tous les insectes holométaboles, la coccinelle passe par plusieurs stades (4) où elle a chaque fois une forme différente . l’œuf ne ressemble pas à la larve qui ne ressemble pas à la pupe qui ne ressemble pas à l’imago (Coccinelle).
Il ne faut pas non plus pulvériser les pucerons qui viennent se poser sur vos plantes ou sur vos rosiers . Un jardin « propre » est surtout un jardin mort où toute vie a disparu. Car les pucerons sont précisément ce qui fait venir les coccinelles chez vous. La femelle coccinelle dépose en effet toujours ses œufs au milieu des pucerons pour que ses petits trouvent à manger sitôt la sortie de l’œuf. Enlevez les pucerons et la femelle ne viendra plus pondre chez vous et ira chez un voisin où le jardin est bien plus accueillant. La nature est une chaine et si vous enlevez un seul maillon vous cassez cette chaine .
Quelles plantes installer pour les faire venir ?
Comme je l’ai écrit au-dessus il faut d’abord penser à installer des arbustes ou des plantes qui attirent les pucerons comme le seringa, les rosiers, l’absinthe , la capucine ou la fève . Vous pouvez également installer des plantes que les coccinelles apprécient comme la bourrache , les centaurées, les soucis, l’aneth, la coriandre, la tanaisie , le pissenlit,la carotte sauvage, le carvi, le Fenouil ou les cosmos ou les anthémis.
La coccinelle apprécie également la reine des plantes . Je veux bien sûr parler de l’ortie qui n’a que des qualités et sur laquelle les coccinelles comme de nombreux insectes aiment se reproduire et pondre . Cette plante autrefois détestée devrait avoir une place de choix dans tous les jardins qui se respectent . Au jardin des oiseaux, j’en ai même fait une allée qui porte son nom.
Des abris à coccinelles
Vous pouvez enfin installer des abris ou les coccinelles viendront se reposer en été ou se mettre à l’abri durant les mois d’hiver . Les coccinelles sont des animaux ectothermes qui ne supportent pas les grands froids et doivent hiberner . À l’automne ils recherchent donc un abri où ils pourront passer la période froide . Ils utilisent pour cela des abris naturels comme des tas de pierres ou des buissons. Mais les animaux ectothermes qui dépendent du climat et ne peuvent pas réguler leur température ne supportent pas non plus les grosses chaleurs. Pour cette raison, on peut aussi installer des sites d’estivation* où ils pourront venir se rafraichir lorsque les températures seront trop élevées pour eux .
Les coccinelles pratiquent également l’estivation lorsque les réserves de nourriture diminuent . Abondant au printemps les populations de pucerons ont tendance à baisser voire à disparaitre au cœur de l’été. Ce manque de nourriture ajouté aux fortes chaleurs déclenche chez certaines espèces une dormance estivale . Celle-ci cesse au début de l’automne lorsque les températures redeviennent supportables .
On trouve ce genre d’hôtel à coccinelles dans le commerce, mais on peut les fabriquer soi-même. et Des tas de pierre ou de bois font de parfaits abris pour les insectes.
Migrations et diapauses (estivales et hivernales)
Un des grands problèmes pour les insectes est de faire coïncider leur cycle de vie avec le cycle de vie des espèces (animales ou végétales) dont ils se nourrissent . Tout cela étant fortement lié au climat, chaque espèce élabore des stratégies pour tenter de faire coïncider les deux .
Pour un grand nombre de coccinelles, les pucerons sont la source de nourriture principale . Or si les pucerons sont très importants au printemps, leur quantité se réduit fortement en été et les coccinelles peuvent avoir de grandes difficultés pour en trouver. Pour résoudre ce manque qui pourrait leur poser un gros problème , elles entrent alors dans une diapause d’été que l’on appelle l’estivation ou la dormance estivale .
Un autre problème important est le froid.
Les coccinelles sont des animaux ectothermes et elles ne peuvent pas supporter les basses températures
Pour cette raison, une autre diapause survient à la fin de l’automne . Après s’être gavées de nourriture pour passer l’hiver sans avoir besoin de manger, les coccinelles se réfugient dans des abris de fortune comme des interstices, des trous dans les murs derrière les volets ou des tas de bois. On appelle cette diapause d’hiver, l’hibernation.
Une autre stratégie pour gérer ce problème est la migration et celles-ci peuvent parfois être spectaculaires .
En général, elles se déroulent juste avant la diapause d’été et mènent les coccinelles des plaines où la chaleur est importante vers des sommets ou règne la fraicheur . À cette occasion, elles peuvent parcourir des centaines de kilomètres portés par le vent. Mais les coccinelles sont des petites bêtes fragiles et des vents un peu forts peuvent les amener vers des endroits où elles n’ont rien à faire. À plusieurs reprises, des milliers de coccinelles se sont retrouvés sur des plages où les baigneurs surpris ont dû apprendre à cohabiter avec elles et se sont aperçus que les coccinelles pouvaient mordre . En réalité, les coccinelles, comme les papillons, apprécient la sueur qui contient des minéraux et l’aspire sur votre bras avec leur trompe ce qui peut provoquer comme la sensation d’une minuscule morsure.
Les migrations sont de tailles variées et peuvent de quelques dizaines ou centaines d’individus a plusieurs milliers ou millions . Une des migrations les plus importantes se déroula aux états unis et comptait, dit -on, 40 millions d’individus . En France les migrations n’ont pas cette ampleur . Les plus grandes rassemblent « seulement » 300000 à 400000 coccinelles . Ces rassemblements ont d’abord été décrits au XIX siècles par l’entomologiste Jacques Henri Fabre qui les rencontra au sommet du mont Ventoux puis sur le plateau de St Amand juste à côté .
Il le raconte lui-même dans ses « souvenirs entomologiques »
« En octobre, j’ai trouvé la chapelle du sommet du mont Ventoux couverte de Coccinelles à sept points, la bête à bon Dieu du langage populaire. Ces insectes, appliqués sur la pierre tant des parois que de la toiture en dalle, étaient si serrés l’un contre l’autre, que le grossier édifice prenait, à quelques pas, l’aspect d’un ouvrage en globules de corail. Je n’oserais évaluer les myriades de Coccinelles qui se trouvaient là en assemblée générale. Ce n’est certainement pas la nourriture qui avait attiré ces mangeuses de pucerons sur la cime du Ventoux, presque à deux kilomètres d’altitude. La végétation y est trop maigre, et jamais pucerons ne se sont aventurés jusque-là. Une autre fois, en juin, sur le plateau de Saint-Amand, voisin du Ventoux, à une altitude de 734 mètres, j’ai été témoin d’une réunion semblable, mais beaucoup moins nombreuse. Au point le plus saillant du plateau, sur le bord d’un escarpement de roches à pic, se dresse une croix avec piédestal de pierres de taille. C’est sur les faces de ce piédestal et sur les rochers lui servant de base que le même Coléoptère du Ventoux, la Coccinelle à sept points, s’était rassemblé en légions. Les insectes étaient pour la plupart immobiles ; mais partout où le soleil donnait avec ardeur, il y avait continuel échange entre les arrivants, qui venaient prendre place, et les occupants du reposoir, qui s’envolaient pour revenir après un court essor. »
Il aurait pu le voir également près de chez lui sur un site aujourd’hui connu pour ces rassemblements qui se trouvent le site de Monseigne dans l’Aveyron .
Bête à bon dieu
La coccinelle est aussi appelée familièrement « La bête à bon Dieu » .
Selon la légende, l’expression remonte au Xe siècle :
« Un homme condamné à mort devait être exécuté. Mais au moment où sa tête allait être tranchée, une coccinelle vint se poser sur son cou. Le bourreau essaya à plusieurs reprises d’enlever la bestiole, mais celle-ci revenait sans cesse . Le roi Robert qui assistait à l’exécution vit dans cette intervention un signe divin et décida de gracier le condamné. Quelques jours plus tard, on découvrit le vrai meurtrier . La coccinelle est depuis considérée comme un porte-bonheur qu’il ne faut surtout pas écraser . »
Croyances populaires
La coccinelle à la réputation de porter bonheur . À une époque, elle était aussi considérée comme un animal protégé par dieu . Lorsqu’un berger tuait une coccinelle sans le vouloir il était persuadé d’avoir commis un péché grave et tremblait à l’idée du châtiment que Dieu allait lui réserver . Il avait peur que dieu se venge sur son troupeau et rende malade ou tue ses animaux.
On raconte que si une coccinelle se pose sur vous il suffit de compter les points qu’elle a sur la carapace pour connaitre le nombre de mois pendant lesquels vous allez avoir de la chance.
Autres croyances
si une coccinelle se pose sur vous il fera beau dimanche ou alors c’est le signe que vous allez passer une bonne journée . La coccinelle peut aussi être signe d’amour ou d’argent .
Une coccinelle qui vole annonce le beau temps
Si vous écrasez une coccinelle, vous aurez autant de mois de malchance qu’elle a de points sur ses élytres
Malgré cette dernière croyance ,sa signification est presque toujours positive.
Cette croyance de la coccinelle porte-bonheur existe dans tous les pays où il y a des coccinelles
Dicton
« Coccinelle qui va de fleur en fleur apporte avec elle la chaleur.«
Citations
« Sa bouche fraîche était là, Je me
courbais sur la belle, Et je pris la
coccinelle, Mais le baiser s’envola ».
Victor Hugo
C’est demain dimanche. Il faut apprendre à sourire, même quand le temps est gris. Pourquoi pleurer aujourd’hui, quand le soleil brille ? C’est demain la fête des amis, des grenouilles et des oiseaux, des champignons des escargots, n’oublions pas les insectes, les mouches et les coccinelles. Et tout à l’heure à midi, j’attendrai l’arc-en-ciel, violet indigo bleu vert jaune orange et rouge, et nous jouerons à la marelle.
Philippe Soupault
Étymologie
Le mot coccinelle dérive du latin « coccinus » qui veut dire « écarlate ». Le nom fait référence à la couleur rouge des élytres de certaines coccinelles.
*Estivation ou dormance estivale
Diapause qui se déroule en été et qui permet aux animaux de supporter des températures trop chaudes ou trop sèches. En général l’animal trouve un endroit frais où il s’endort et ralentit son rythme cardiaque.