- Règne : Animalia
- Embranchement : Cordata
- Classe: Aves
- Famille : Fringillidae
- Ordre : Passériformes
- Genre : Coccothraustes
Présentation
Un oiseau magnifique que je vois hélas très peu. J’ai eu l’occasion de l’apercevoir 4 fois dans ma vie et j’ai pu heureusement à chaque fois le prendre en photo.
Je sais qu’il est davantage présent dans certains endroits et j’envie ceux qui en ont 5 ou 6 qui passent l’hiver sur leur mangeoire.
Le Grosbec casse-noyaux est une espèce de passereaux de la famille des fringillidés qui regroupe 52 genres et plus de 220 espèces.
Les Fringillides sont des petits oiseaux qui ont un bec conique très puissant avec des mandibules tranchantes. Ils sont granivores même si certaines espèces peuvent être partiellement insectivores à la belle saison. Ils ont un vol onduleux et il y a un dimorphisme marqué entre mâle et femelle. Autres particularités : En dehors de la nidification ce sont des animaux grégaires qui aiment vivre en bandes. Beaucoup d’espèces effectuent au début de l’hiver des migrations plus ou moins importantes pour trouver de meilleures conditions de vie
21 espèces vivent en Europe . En France on peut voir de nombreux membres de cette famille comme le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), la linotte mélodieuse Carduelis cannabina), le verdier d’Europe (chloris chloris), le Bouvreuil pivoine (Pyrrula pyrrhula), le pinson du nord (Fringilla montifringilla), le tarin des aulnes (Carduelis spinus), le bec-croisé des sapins (Loxia curvirostra), le serin cini (Serinus serinus) , le tarin des aulnes (Spinus spinus) ou le Sizerin flammé (Acanthis flammea) .
Il est le plus grand oiseau de cette famille. Il mesure 16 à 18 cm et peut peser jusqu’à 60 grammes. Pour comparaison une mésange bleue pèse 10 grammes, un rouge gorge 20 grammes et un moineau 35 grammes.
Il fait également partie du genre Coccauthraustes qui a été créé pour lui et dont il est la seule espèce.
Description
Le gros bec casse noyaux a un corps massif et un bec conique très puissant qui a des reflets nacrés. La tête est de couleur roux orangé avec sur l’arrière une partie grise. Le bec est cerclé d’une partie noire qui fait aussi le tour de l’œil et descend sur le cou comme une bavette . L’iris de l’œil a une couleur rose violacé qui donne un air un peu inquiétant, voire sévère, au gros-bec. Le dos est marron foncé puis marron clair sur les ailes et la queue. Les dernières plumes des ailes sont bleues. Comme son l’indique c’est un amateur de noyaux et rares sont ceux qui résistent à son bec très puissant. On dit que ce dernier est capable de développer une pression de plus de 50 kg.
Dimorphisme
Mâle et femelle ont la même structure de plumage, mais le mâle a un plumage contrasté et des couleurs bien plus soutenues que celle de la femelle.
Taxonomie
L’espèce a été découverte et décrite pour la première fois par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758 sous le nom initial de « loxia Coccothraustes ».
Le genre Coccothraustes a été créé en 1760 par le physicien et zoologiste français Mathurin Jacques Brisson.
Étymologie
Le nom de genre « Coccothraustes » vient du grec « Kokkos » qui veut dire « graine » et de « Thrano » qui signifie « briser ou broyer ». Le nom lui a été donné en référence à son bec très puissant qui peut briser la plupart des coques. Les Français lui ont aussi donné le nom « éboutonneux » car il aime aussi manger les boutons floraux. Il était aussi appelé parfois « pinson royal » ou « gros pinson » parce que ses couleurs peuvent rappeler celle du pinson des arbres mâle.
L’épithète répète le nom de genre et mets l’accent , lui aussi , sur la puissance du bec.
Les noms à l’étranger
Les Anglais le nomment « Hawfinch », « le fringillé des cenelles »
Les Espagnols l’appellent « picogordo » ou « gros bec.
Pour les Suédois c’est « Stenknäck » ou le « casseur de pierre »
Les Néerlandais, eux, le nomment « Appelvink » ce qui veut dire « le pinson des pommes ».
Les allemands disent “Kernbeißer” qui signifie “mordant des noyaux”
Citations
« Tsic… Tsic… « Levons la tête, suivons les fûts élancés des grands arbres , cherchons dans l’enchevêtrement croissant des ramures jusqu’à leurs extrémités les plus fines, et tout là-haut nous trouverons les silhouettes massives des grosbecs , presque roses dans le soleil et le ciel bleu. »
Paul Géroudet