Les chenilles tissent de la soie pour plusieurs raisons.
La première est qu’elle permet à la chenille de fabriquer un cocon dans lequel elle pourra se transformer en chrysalide .
Une autre raison est que la soie lui permet de se protéger des prédateurs, mais aussi des excès climatiques comme la pluie, le froid ou la chaleur .
La soie permet aussi de garder un taux d’humidité acceptable autour de l’animal .
De nombreuses espèces de chenilles, comme l’hyponomeute du fusain ou la chenille processionnaire du pin tissent également de grandes toiles protectrices dans lesquelles elles vivent en groupe.
Qui a un fusain ou des pins chez soi a pu déjà apercevoir ces cocons protecteurs .
Les chenilles excrètent la soie par des filières situées sur la lèvre inférieure. La filière est reliée aux glandes séricigènes qui produisent la soie. Au début semi-liquide, la soie se solidifie lorsqu’elle entre en contact avec l’air.
Le fil est composé de deux brins semi-liquides extrudés* par les deux glandes qui sont liés ensemble lors de leur passage dans la filière . La fusion des deux fils se fait grâce à la séricine, une colle naturelle secrétée par la chenille.
Une chenille comme le bombyx du murier qui est utilisé pour fabriquer la soie peut tisser des fils de soie de 500 mètres à un kilomètre de longueur .
Je reviendrai une autre fois sur la fabrication de la soie qui est une honte sur le plan de la cause animale puisque les chenilles à la fin du processus sont ébouillantées ou gazées pour récupérer le cocon intact .