Ce marais de 180 kilomètres de diamètre se situe entre la chaine des Apennins , la mer des pluies et les « montes Archimedes » à l’ouest. Comme les autres mers, le marais est constitué de laves qui sont remontées du centre de la lune lors du choc produit par les météorites .
À l’intérieur de cette zone, on peut trouver les cratères Archimède et Autolycos. Le 13 septembre 1959 la sonde soviétique « Luna s’écrasa entre ses deux cratères .
Le cratère Archimède est le plus grand des deux . Il fait 82 kilomètres de diamètre et a une profondeur de 2 kilomètres. Le premier à l’avoir vu est l’astronome Johannes Hevelius en 1645.
Son nom lui a été donné en 1935 par l’union astronomique internationale en hommage au scientifique grec Archimède qui vécut à Syracuse en Sicile dans les années 287 av. J.-C..
On lui doit notamment la célèbre « poussée d’Archimède » qui est : « la force particulière que subit un corps placé entièrement ou partiellement dans un fluide (liquide ou gaz) et soumis à un champ de gravité. ».
L’autre cratère Autolycos est bien plus petit mais plus profond . Il fait 39 kilomètres de diamètre et 3,4 kilomètres de profondeur . Son nom fait référence au savant grec Autolycos de Pitane qui vécut à Pitance en Turquie (autrefois Éolide)
Le cratère Aristillus , lui , se trouve juste au-dessus d’Autolycos et signe la limite du marais de la putréfaction (Il fallait bien que ce dernier ait une fin). Il a un diamètre de 55 kilomètres et une profondeur de 3600 mètres . Observé pour la première fois par Johannes Hévélius il doit son nom à l’astronome grec Aristylle de Samos qui vivait vers l’an 300 av. J.-C.