La scholie hirta fait partie de l’ordre des hyménoptères, de la super-famille des Vespoidea et de la famille des scolidae.
C’est une guêpe solitaire et plutôt discrète, reconnaissable à ses deux bandes jaunes sur le dessus de l’abdomen. Elle mesure de 15 à 22 mm . La femelle est plus petite que le mâle. Les antennes du mâle comportent 13 segments alors que celles de la femelle n’en ont que 12.
Autre différence : les ailes du mâle sont noires bleutés alors qu’elles ont plutôt des reflets violets chez la femelle.
On dit qu’elle préfère butiner les fleurs bleues, mais pour ma part, je ne l’ai vu butiner que des fleurs blanches. Ici des fleurs de menthe odorante ou menthe à fleurs rondes qu’un grand nombre d’insectes apprécient.
On peut l’observer en train de butiner les fleurs de juillet à septembre.
On peut également les observer pendant qu’elles creusent le sol à la recherche de larves de cétoines ou d’autres scarabeidae . Larves qu’elles ne mangeront pas, mais dans lesquelles elles vont pondre un œuf unique après les avoir paralysés avec leur venin. La larve scholie sortie de l’œuf pourra alors se nourrir directement de la chair de la larve encore vivante. Elle passera l’hiver sous le sol et n’en sortira qu’au printemps suivant.
Comme chez tous les hyménoptères porte-aiguillons, la femelle possède un dard. Mais elle ne s’en sert que très rarement et se désintéresse des humains. Il faudrait, pour être piqué, la prendre dans sa main et l’empêcher d’en ressortir. Sa piqure est néanmoins douloureuse et ressemble à celle de ses cousines.
Il existe 8 espèces de scholies en France comme la scholie des jardins ou la Scolia sexmaculata.
Étymologie Le nom de genre Scoliidae vient du grec Σκολιός, « courbe », en référence au Labium courbe des scholies . le labium est une partie qui correspond à la lèvre inférieure de certains insectes.