- Règne : Animalia
- Classe : Insecta
- Ordre : Lepidoptera
- Famille : Pieridae
- Sous-famille : Pierinae
- Genre : Pieris
Et voilà une autre piéride bien connue du jardin . La piéride du navet qu’il est parfois difficile de reconnaitre lorsqu’on a aussi dans son jardin la piéride de la rave ou la piéride du chou. Mais on n’oubliera pas qu’il existe aussi la piéride de l’ibéride, celle de L’Aethionème ou encore la piéride de l’arabette . Le gazé, le citron ou l’aurore font aussi partie de la famille des Pieridae qui compte 1200 espèces dans le monde dont 50 vivent en Europe et 26 en France.
Description
Un peu plus petite que la piéride du chou, la piéride du navet est un papillon de taille moyenne qui a une envergure 35mm à 45 mm.
Une des caractéristiques de l’espèce est qu’elle connait un dimorphisme saisonnier important . La première génération, qui apparait au printemps dès le mois de mars, a le dessous des ailes jaunes avec une surfusion verdâtre très marquée au niveau des nervures. Cette surfusion est un peu plus importante chez la femelle. Vu de loin on dirait qu’un peu mousse s’est installé sur les ailes alors qu’il s’agit simplement d’écailles vertes . Chez les générations d’été, la surfusion est bien moins présente et se situe principalement au niveau de la base de l’aile . Elles aiment voler dans les prairies humides ou au bord des cours d’eau ce qui est surement la raison de sa forte présence au jardin des oiseaux .
La piéride du navet est un papillon de taille moyenne qui a une envergure de 35mm à 45 mm. Le dessus des ailes est blanc avec des marques noires en forme de lune au bout des ailes. Le mâle a un point noir (discal) sur le dessus de l’aile tandis que la femelle en a deux.
Un peu plus petite que la piéride du chou, la piéride du navet est un papillon de taille moyenne qui a une envergure 35mm à 45 mm.
Une des caractéristiques de l’espèce est qu’elle connait un dimorphisme saisonnier important . La première génération, qui apparait au printemps dès le mois de mars, a le dessous des ailes jaunes avec une surfusion verdâtre très marquée au niveau des nervures. Cette surfusion est un peu plus importante chez la femelle. Vu de loin on dirait qu’un peu mousse s’est installé sur les ailes alors qu’il s’agit simplement d’écailles vertes . Chez les générations d’été, la surfusion est bien moins présente et se situe principalement au niveau de la base de l’aile . Elles aiment voler dans les prairies humides ou au bord des cours d’eau ce qui est surement la raison de sa forte présence au jardin des oiseaux .
Plantes hôtes
Contrairement à ce que son nom pourrait nous faire croire, la femelle ne pond pas dans notre navet. Ses véritables plantes hôtes sont diverses Brassicae comme l’alliaire officinale, la cardamine des près, la moutarde des champs ou la lunaire vivace.
Reproduction
La femelle pond ses œufs isolément ou par groupe sur le revers des feuilles de sa plante hôte. Lorsqu’elle le peut, elle les installe dans des endroits ombragés ou au milieu d’herbes denses pour que les prédateurs aient plus de mal à les repérer . Les chenilles se nourrissent des boutons floraux de la plante .
La piéride du navet est une espèce plurivotine qui peut avoir 3 ou 4 générations du mois de mars au mois de novembre.
L’espèce hiverne à l’état de chrysalide .
Étymologie
Le nom de genre « Piéris » vient du grec « piéris » qui dans la mythologie grecque était le nom « des piérides ».
Mauvaises perdantes lors d’un concours de chant où elles s’étaient confrontées aux muses, elles eurent des propos violents et agressifs envers leurs concurrentes . Très fâché par cet affront, Appolon les transforma en pies .
Dans une autre version, les 9 sœurs sont transformées en oiseaux. Chacune représente une espèce . Acalanthis , par exemple , devient un chardonneret.
L’épithète « napi » qui a été donnée par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, vient du latin « napus » qui veut dire « Navet ». Mais le navet de Linné ne correspond pas du tout au navet que nous connaissons . c’était une forme de navet sauvage dont on a perdu la trace aujourd’hui . Reste que ce mot « navet » a induit tout le monde en erreur et qu’un grand nombre de personnes sont encore persuadées que notre légume (Brassica rapa ) est la plante hôte de cette piéride. (voir section « plantes hôtes. »)
Noms vernaculaires
Plusieurs lui ont été donnés comme « le papillon blanc veiné de vert, le papillon napicole ou la piéris du navet.
Les Anglais la nomment « Green-veined white » (le blanc veiné de vert) , les Allemands Rapsweißling (Blanc veiné de vert), les Néerlandais « klein geaderd » (petit blanc veiné) et les italiens « Pieride del navone ».
Dimorphisme saisonnier
On parle de dimorphisme saisonnier lorsqu’une même espèce change de formes ou des couleurs selon la saison.
Le papillon « carte géographique » (Araschnia levana) ,par exemple, est connu pour avoir 2 formes très différentes. La première génération de printemps (forme Levana) qui apparait en juin est claire et de couleur fauve alors que la seconde génération (forme Prorsa ,) est noire avec une bande blanche .
Une personne qui ne connaitrait pas cette particularité serait certaine de voir deux espèces distinctes tant les couleurs sont différentes . Mais le dimorphisme saisonnier peut être plus discret comme c’est le cas chez notre piéride du navet .
On retrouve ce dimorphisme saisonnier chez les oiseaux avec le plumage internuptial et le plumage nuptial. Le premier, très discret, a pour fonction de rendre l’oiseau peu visible afin qu’il soit plus difficilement repérable par les prédateurs. L’oiseau peut alors revêtir un plumage neutre de type « cryptique » qui est comme une sorte de camouflage . Le plumage nuptial, qui survient au printemps au moment de la saison des amours, est au contraire souvent très coloré et voyant, car sa fonction première est d’être perçu de loin et d’attirer la femelle par sa brillance et l’intensité de ses couleurs.
Des oiseaux comme le pinson des arbres ou le pinson du nord ont des plumages saisonniers.