- Règne : Animalia
- Embranchement : Chordata
- Classe: Aves
- Famille : Sittidae
- Ordre :Passeriformes
- Genre : Sitta
Présentation
Gisèle la sittelle vient voir s’il reste des graines.Mais non , plus de graines au printemps. il va falloir attendre les premières gelées pour en retrouver .
Description
La sittelle est un oiseau de taille moyenne (17 à 28 grammes ) elle est facilement reconnaissable avec son long bec gris bleu en forme d’épée bec et ses bandeaux noirs ,de chaque côté de la tête, qui partent des lores et traversent toute la face . Les joues en dessous de ce bandeau sont blanches. L’iris de l’œil est marron foncé. Au niveau des couleurs la sittelle est comme coupée en deux . le dessus est entièrement gris bleu tandis que la partie inférieure est de couleur saumon. Les pattes sont de couleur corne et portent des ongles très acérés. Entre mâle et femelle, le dimorphisme est léger et l’on peut juste noter des couleurs un peu plus intenses chez le mâle. La sittelle est un oiseau expressif qui lance des cris caractéristiques et sonores : “Twi, Twi, Twi” .
La sittelle est un oiseau très agile et elle escalade les arbres avec une grande aisance.
Elle a la particularité de se positionner souvent la tête en bas. Elle est même le seul oiseau d’Europe capable de descendre ou de monter d’un arbre dans cette position.
Alimentation
La sittelle se nourrit principalement d’insectes à la belle saison et complète ses repas par des graines et des baies en automne en hiver . Les juvéniles sont nourris presque exclusivement d’insectes (coléoptères , lépidoptères ou araignées). Elle vient volontiers aux mangeoires en hiver quand la nourriture se fait plus rare .
Quand la sittelle vient à la mangeoire en hiver .
Nidification
La sittelle est une espèce monogame et le couple occupe son territoire toute l’année. Le mâle chante pour marquer le territoire et attirer la femelle. La période des amours débute au mois de mars . Avant l’accouplement mâle et femelle, exécute une danse nuptiale à base de vols légers et tremblotants. Le mâle expose également son plumage, se redresse, exécute des vols en cercle et fait des offrandes de nourriture à la femelle . Pour la nidification la sittelle est cavernicole, c’est-à-dire que ses nids sont faits dans des cavités qui peuvent être un trou dans un arbre, une anfractuosité dans les rochers ou l’ancien nid d’une autre espèce. Si l’entrée est trop petite, la femelle l’agrandira . S’il est trop large, la femelle le refermera en utilisant de la boue, de l’argile et même parfois des bouses de vaches . De là vient son nom de torchepot (voir section, étymologie) .
La femelle pond de 5 à 8 œufs blancs légèrement tachetés qu’elle incubera pendant une quinzaine de jours . Les juvéniles sont nourris par les deux parents et quittent définitivement le nid 20 à 26 jours après leur naissance . Une fois au sol, ils continueront à être surveillés et nourris par leurs parents jusqu’à ce qu’ils soient autonomes ( 15 à 20 jours).
Étymologie
Sittelle vient du latin « sitte » qui désigne, selon Aristote, une sorte de pie ou de pic. Raison pour laquelle Sittelle prend deux TT et non un seul comme on a tous tendance à l’écrire dans un premier temps.
Le mot “torchepot”, lui, est un assemblage de deux mots. « Torchis » et « pot ».
Torchis, pour mettre en avant son activité de maçonnerie. La sittelle se sert en effet son bec comme truelle pour diminuer l’entrée de son abri à la taille qui lui convient et le protéger ainsi des prédateurs. Elle utilise pour cela des cavités naturelles ou des trous (des pots) déjà creusés par des pics. Le ciment « maison » qu’elle fabrique pour réduire l’entrée est constituée de boue mélangée à sa propre salive.
Noms vernaculaires
Ce passereau était autrefois appelé pic-mâçon. Les Italiens l’appellent d’ailleurs toujours ainsi, « picchio muratore ». En espagnol « trépador » évoque ses qualités de grimpeur. Les Anglais, eux, ont mis en avant la force de son bec capable de broyer les noix et les noisette comme à coup de hache et l’ont baptisé « nuthatch ».
La sittelle à la particularité de se positionner souvent la tête en bas. Elle est même le seul oiseau d’Europe capable de descendre ou de monter d’un arbre dans cette position.
Le naturaliste Buffon qui a le premier nommé cette espèce, rapporte que l’oiseau était aussi appelé (à tort selon lui) grand-grimpereau, pic bleu, casse noix ou casse-noisette en raison de sa capacité à briser les coques dures.
Le nom casse-noix est aujourd’hui utilisé pour désigner un autre oiseau, le cassenoix moucheté (Nucifraga caryocatactes) qui fait partie de la famille des corvidés.